Ton neutre et approche informative pour « baisser le bouclier anti-pub »
Parce que vous souhaitez montrer que votre expertise est réelle et à forte valeur ajoutée, vous allez aborder le livre blanc comme un outil informatif au ton neutre et sincère. Ne faites pas l’erreur du livre blanc pensé comme une vitrine marketing destinée à faire la promotion de vos produits. En effet, le contenu de votre e-book devra être conçu en fonction d’un public que vous définirez au préalable, en vous inspirant de vos buyer persona. Ainsi, à moins de le destiner directement à un public de spécialistes ou de connaisseurs, présentez la problématique en des termes simples, voire réducteurs, pour ne pas tomber dans le « sur-ciblage » qui réduira drastiquement la portée de votre effort. Les superlatifs commerciaux n’ont donc pas leur place dans un livre blanc. L’écriture objective, la mise en page sobre, la multiplication des bullet points et les solutions alternatives proposées (même dans les solutions de substitution à votre marque, hors concurrents) sont autant de techniques pour rassurer le prospect qui baissera alors le bouclier anti-publicité. N’oubliez pas que le livre blanc est un outil d’éducation destiné à démontrer votre expertise, à récupérer des contacts via son téléchargement, à convaincre les décideurs et prescripteurs et à favoriser subtilement la décision d’achat. En somme, pour être efficace, un livre blanc doit :
Etre centré sur une problématique réelle et concrète rencontrée par vos prospects ; Démontrer votre expertise sans faire la promotion de vos offres, si ce n’est dans une petite page reléguée à la fin du document ; Donner envie au lecteur d’en savoir plus et l’inciter à vous contacter.La réalisation de livres blancs peut se faire en interne. Toutefois, si vous estimez que vous manquez de ressources pour mener à bien cette entreprise, vous pouvez vous adresser à une agence web qui se chargera de :
Définir la problématique (en concertation avec vous) ; Mener la recherche documentaire, voire produire des données de première main ; Dresser le listing des solutions à la problématique ; Rédiger le contenu selon un ton et une approche en phase avec vos buyer persona ; Mettre en page le livre blanc.
C'est aussi une question de forme...
Vous avez défini l’audience de votre e-document, ainsi que l’angle rédactionnel et le cadrage graphique. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la rédaction d’un livre blanc n’est pas systématiquement laborieuse : vous maîtrisez le sujet sous toutes ses coutures et vous savez pertinemment comment résoudre la problématique présentée. Une fois que l’on a intégré l’approche empathique et l’impératif de vulgarisation, la rédaction ne devrait pas vous prendre beaucoup de temps. Accordez une attention particulière au titre de votre document qui devra être percutant pour inciter au clic. N’hésitez pas à tester plusieurs titres sur un panel pour partir sur les meilleures dispositions possibles. La publicité frontale est prohibée, mais il est primordial que le lecteur garde en tête tout au long de sa lecture que vous êtes à l’origine du document ! Pour cela, disposez subtilement votre logo en en-tête et prévoyez une petite présentation de votre entreprise. Où ? Certains préfèrent l’introduction, d’autres la conclusion. Dans le cadre d’un livre blanc qui contient plusieurs parties, proposez un sommaire cliquable et un bref résumé des points clés qui ont été soulevés. Vous pouvez également prévoir un mini-glossaire au début pour le lecteur non-initié.

Un livre blanc, ce n’est pas que du texte
Le livre blanc est surtout porté par le contenu textuel. Toutefois, des visuels pertinents et de qualité viendront lui donner plus de crédit. N’hésitez donc pas à distiller ici et là des images, des graphiques et des infographies pour faciliter la compréhension et améliorer la lisibilité de votre livre blanc. Inutile de rappeler que les polices exotiques sont à bannir pour ne pas desservir cette même lisibilité.
En somme…
Pour ne pas risquer le hors-piste, il faut garder en tête que le livre blanc n’est finalement qu’une autre matérialisation de la communication avec le blog d’entreprise, la présence sur les réseaux sociaux, les newsletters, les webinaires, etc. En ce sens, une mauvaise définition de ses buyer persona se traduira par un livre blanc mal-orienté qui n’atteindra pas les objectifs escomptés. La finalité de votre e-document est de générer une action de la part du lecteur. Ainsi, une fois le document finalisé, placez en dernière page les coordonnées de votre entreprise et toutes les informations qui permettront de vous solliciter. Bien sûr, tout doit être cliquable pour favoriser la prise de contact.